"Dans la confusion de notre époque,quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom l'Orthodoxie,
il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères..."
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

mercredi 18 janvier 2017

Mercredi de la Trente-Quatrième semaine après la Pentecôte



Matthieu 10:16-22

Celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. Et avons-nous quelque chose à endurer? De cela personne n'est privé. L'arène de l'endurance de chacun est vaste, c'est pourquoi notre salut est à portée de main. Supporte tout jusques à la fin et tu seras sauvé. Toutefois, tu dois supporter habilement, sinon tu ne pourras pas gagner quelque chose par ton endurance. Tout d'abord, garde la sainte foi et mène une vie irréprochable selon la foi; purifie-toi immédiatement de tous les péchés qui se produisent avec la repentance. Deuxièmement, accepte tout ce que vous dois endurer comme venant de la main de Dieu, te souvenant fermement que rien n'arrive sans la volonté de Dieu. Troisièmement, rends grâces à Dieu sincèrement pour tout, croyant que tout ce qui procède du Seigneur est envoyé par Lui vers le bien de nos âmes remercions-le des épreuves, et des consolations. Quatrièmement aime l'affliction, pour son mérite de salut et cultive une grande soif d'elle, comme une boisson qui, bien amère, apporte la guérison. Cinquièmement, garde dans tes pensées que quand un malheur est arrivé, tu ne peux pas le rejeter, comme des vêtements trop justes, tu dois le supporter. Que ce soit dans un sens chrétien, ou d'une manière non-chrétienne, tu dois le supporter néanmoins, il est donc préférable de le supporter d'une manière chrétienne. Se plaindre ne vous sauvera pas du malheur, mais le rendra seulement plus lourd, tandis que l'humble soumission à la Providence de Dieu et la bonne humeur allégeront le fardeau de malheurs. En sixième lieu, rends-toi compte que tu mérites même un plus grand malheur, rends-toi compte que si le Seigneur avait voulu te traiter comme tu le méritais à juste titre, serait un tel petit malheur serait-il vraiment suffisant? Septièmement,  prie surtout, et le Seigneur miséricordieux te donnera la force d'esprit. Avec une telle force, d'autres seront émerveillés par tes malheurs qui semblent n'être rien pour toi.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
St Theophan the Recluse
Thoughts for each Day of the Year
St Herman of Alaska,
Platina, CA
USA
2010
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