"Dans la confusion de notre époque,quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom l'Orthodoxie,
il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères..."
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

jeudi 23 juillet 2020

Jeudi de la Septième Semaine après la Pentecôte

Commentaire quotidien de l\

I Corinthiens 7:24-35; Matthieu 15:12-21


C'est du cœur que viennent les mauvaises pensées. D'où dans le cœur? Leur racine est dans le péché qui habite en nous, et dans leur ramification qui se multiplie et l'aspect particulier de chaque personne provient de la volonté propre de cette personne. Que doit-on faire? D'abord, couper tout ce qui vient de sa volonté. Ce sera comme si quelqu'un qui arrache les feuilles d'un arbre, coupe les branches et les brindilles, et hache le tronc presque jusques à ses racines. Puis, ne pas permettre à de nouvelles pousses de surgir, et la racine elle-même se tarira, c'est-à-dire ne pas laisser les mauvaises pensées procéder à partir de son cœur, et repousser et chasser celles qui le font, et le péché qui habite en nous, ne reçoit pas de nourriture, se détend et s'affaiblit complètement. En cela réside l'essence même du commandement: Soyez sobres, soyez vigilants (1 Pierre 5:8). Prends garde à toi-même (1 Tim. 4:6). Ceins les reins de ton esprit (1 Pierre 1:13). "Avec l'attention il faut avoir aussi le discernement. Du coeur non seulement de mauvaises choses procèdent, mais aussi de bonnes choses, et pourtant, on ne devrait pas accomplir tout le bien proposé par le cœur. Ce que l'on doit vraiment réaliser est déterminé par le discernement. Le discernement est un couteau de jardinier; certaines branches il les coupe, tandis que d'autres il les greffe.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

jeudi 2 juillet 2020

Jeudi de la Quatrième Semaine après la Pentecôte



Commentaire quotidien de l\


Romains 15:7-16/ Matthieu 12:38-45


En toute personne qui vit dans le péché sans se repentir, il y a un démon qui vit comme dans uns maison, se chargeant de tout à l'intérieur. Quand, par la Grâce de Dieu, un tel pécheur en vient à la contrition, pour ses péchés, qu'il se repent, et cesse de pécher, le démon est expulsé de lui. D'abord le démon ne dérange pas celui qui s'est repenti, car au début, il y a en lui beaucoup de ferveur qui brûle le démon et le repousse comme une flèche. Mais ensuite, quand la ferveur commence à se refroidir, le démon approche de loin avec ses suggestions, fait revenir en mémoire d'anciens plaisirs, et y invite la personne. Si le pénitent n'y prête garde, sa sympathie passera bientôt pour a désir de pécher. S'il ne revient pas à lui et ne retourne pas à sa sobriété antérieure, une chute n'est pas loin. L'inclination au péché et la décision de le commettre naissent du péché, le péché intérieur est prêt, et le péché extérieur n'attend qu'une occasion favorable: Quand une occasion se présente, le péché sera accompli. Alors le démon entrera à nouveau et commencera à conduire la personne de péché en péché, plus vite même qu'auparavant. Le Seigneur a illustré ceci avec l'histoire du retour du démon dans la maison propre qui venait d'être balayée ( cf Matthieu 12:45)

Version française Claude Lopez-Ginisty