"Dans la confusion de notre époque,quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom l'Orthodoxie,
il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères..."
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

mercredi 18 novembre 2020

Mercredi de la Vingt-Quatrième Semaine après la Pentecôte




I Timothée 3:1-3; Luc 16:1-9
La parabole parle de la dénonciation de l'intendant injuste. Voyez-vous comment il a réussi à se dégager de son malheur! Si seulement nous pouvions tous réussir à prendre des dispositions pour nous faire une vie paisible à notre départ de cette vie! Mais non: les enfants de ce monde sont dans leur génération plus sage que les enfants de lumière


Pourquoi l'intendant prit-il tant de peine? Parce que la catastrophe était proche. La proximité du malheur a suscité l'énergie et la vivacité d'esprit, et il a rapidement tout arrangé. Mais notre malheur n'est-il pas proche? La mort peut nous vaincre à tout moment, et puis: rends compte de ce que tu as fait


Tout le monde le sait, mais presque personne ne réagit. Quelle est cette folie? Personne ne croit qu'il va mourir tout de suite, mais tous supposent qu'ils vont vivre un jour ou deux; ils ne savent pas le temps, mais seulement que la mort viendra un peu plus tard. C'est pourquoi le malheur est vu comme quelque chose du futur. Le malheur est à venir, et toute pensée pour savoir quoi faire en cas de malheur est repoussée. Personne ne pense à rester incorrigible toute sa vie, mais il repousse tout simplement le changement pour le jour présent. Mais puisque la vie entière est composée de jours et d'heures présentes,  tout souci de changement n'arrive simplement pas.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
St. Theophan the Recluse
Thoughts for each Day of the Year
St. Herman of Alaska,
Platina, CA
USA,
2010

jeudi 12 novembre 2020

Jeudi de la Vingt-Troisième Semaine après la Pentecôte



II Thessaloniciens 2:13-3:05; Luc 13:1-9


En ce même temps, quelques personnes racontaient à Jésus ce qui était arrivé à des Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang avec celui de leurs sacrifices.

Le Seigneur dit:  Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également; la tour de Siloé  s'était écroulée et avait tué 18 personnes.

Cela donne à comprendre que, lorsque certains malheur arrive à d'autres, il ne faut pas raisonner sur la raison pour laquelle c'est arrivé, mais nous regarder plutôt et examiner s'il y a des péchés en nous méritant une sanction temporaire pour l'instruction des autres, et s'empresse de les faire disparaître dans la repentance. 

Le repentir purifie le péché et supprime la cause qui attire une catastrophe. Tandis qu'une personne est dans le péché, une cognée est mise à la racine de l'arbre de sa vie, prête à l'abattre. Elle ne coupe pas, car elle attend le repentir. 

Repentez-vous et la hache sera enlevée, et votre vie ira à sa fin dans l'ordre naturel des choses, si vous ne vous repentez pas, attendez-vous à être coupés. Quel homme peut savoir s'il va vivre jusques à l'année prochaine? La parabole du figuier stérile montre que le Sauveur prie que la justice divine épargne  chaque pécheur, dans l'espoir qu'il se repent et produise de bons fruits. Mais il arrive parfois que la justice divine n'entende plus les prières, et peut-être qu'Il ne consentira qu'à ce que quelqu'un vive un an de plus pour rester en vie. Comment sais-tu, pécheur, que tu ne vis pas ta dernière année, ton dernier mois, ton dernier jour et ta dernière heure?
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
St. Theophan the Recluse
Thoughts for each Day of the Year
St. Herman of Alaska,
Platina, CA
USA,
2010