II Timothée 3:16-4:4; Luc 19:45-48
Rendez donc à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu. Cela signifie que chacun obtient ce qui lui appartient. De nos jours, au lieu de "ce qui est à César", nous devrions dire "ce qui est terrestre." Les choses terrestres ont également leur tour, tandis que les choses pieuses ont le leur. Mais tout le monde s'est précipité vers les seules choses terrestres, et ils laissent les choses pieuses derrière eux. C'est pourquoi non seulement les choses pieuses c'est-à-dire la première priorité, sont laissées de côté, mais elles sont complètement oubliées.
Une conséquence de ceci comme si l'oubli involontaire est que ce qui est pieux est obscurci dans sa conscience, et alors son contenu et son fondement deviennent obscurs. D'où la faiblesse de la conviction et l'instabilité de la foi, puis l'aliénation de la foi et l'influence des vents de divers enseignements.
Tous suivent ce chemin quand ils commencent à être négligents à propos des choses pieuses ; la société suit ce chemin quand elle commence à ignorer ce que Dieu exige d'elle. Quand les choses pieuses sont laissées à l'arrière-plan, alors l'émancipation des exigences pieuses commence à s'installer dans la société, dans le sens intellectuel, moral et esthétique.
La sécularisation (au service de l'esprit du temps) se produit dans la politique, les coutumes, le divertissement, puis l'éducation et toutes les institutions. À l'heure actuelle, les gens ne réfléchissent pas, ne parlent pas, n'écrivent pas et ne gardent même pas les choses de Dieu en tête - dans aucune de leurs entreprises. Est-il surprenant, dans une telle ambiance, que des enseignements contraires à la foi trouvent accès à la société et que celle-ci soit encline à l'incrédulité totale ?
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
St. Theophan the Recluse
Thoughts for each Day of the Year
St. Herman of Alaska,
Platina, CA
USA,
2010
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