"Dans la confusion de notre époque,quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom l'Orthodoxie,
il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères..."
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

jeudi 6 janvier 2011

Saint Théophane le Reclus: La prière véritable





Cependant, tout acte de la prière n'est pas prière. Rester à la maison devant  vos icônes, ou ici dans l'église, et les vénérer n'est pas encore la prière, mais le «matériel» de la prière. Lire des prières, soit par cœur ou d'un livre, ou entendre quelqu'un d'autre les lire n'est pas encore la prière, mais seulement un outil ou une méthode d'obtention et de réveil de la prière. 

La prière elle-même est le percement de nos cœurs par des sentiments pieux envers Dieu, l'un après l'autre: des sentiments d'humilité, la soumission, la gratitude, la doxologie, le pardon, la prosternation ressentie dans son cœur, le fait d'être brisé, la conformité à la volonté de Dieu, etc. 

Tous nos efforts devraient être orientés de manière à ce que, pendant nos prières, ces sentiments et des sentiments semblables remplissent nos âmes, afin que le cœur ne soit pas vide quand les lèvres lisent des prières, ou lorsque les oreilles les entendent et que les corps s'inclinent en prosternations, mais qu'il y ait un certain sentiment de qualité, un effort certain vers Dieu. 

Lorsque ces sentiments sont présents, notre prière est prière, et quand ils sont absents, ce n'est pas encore la prière.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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